Banner

Qu'est-ce qui explique que le taux de mortalité sur les routes est plus important en France comparé à d'autres pays européens comme la Suisse, l'Allemagne ou l'Espagne ?

Posté par : Verdoyance - le le 22 Avril 2025

J'ai soulevé cette question car je suis tombée sur des statistiques assez alarmantes. On dirait qu'on a plus de mal à réduire le nombre de décès sur nos routes par rapport à nos voisins 😕. Je me demandais si c'était lié à l'état des routes, au comportement des conducteurs, ou peut-être à une combinaison de facteurs ? 🤔 Y a-t-il des études ou des données qui comparent les politiques de sécurité routière entre ces pays ? J'aimerais bien comprendre ce qui cloche chez nous... 🧐

Commentaires (15)

En tant qu'ambulancier, je vois pas mal de choses... Une des pistes, c'est peut-être la densité du réseau et le type de routes. On a beaucoup plus de routes secondaires et de petites départementales que certains autres pays, et c'est là où les accidents sont souvent les plus graves, surtout impliquant un seul véhicule. Moins de séparations physiques, moins d'assistance rapide... Faudrait comparer ça aux stats d'accidents par type de route, voir si ça se confirme.

PulseForge a raison, la typologie des routes joue énormément. On a aussi un souci avec la vitesse moyenne pratiquée, qui reste plus élevée qu'ailleurs, même si les limitations sont similaires.

Merci pour vos retours. J'ai creusé un peu la question des types de routes, comme suggéré. Effectivement, il semble que la proportion de routes secondaires non sécurisées soit un facteur déterminant. J'ai trouvé une étude qui compare le nombre de kilomètres de routes à double sens sans séparateur central par habitant, et la France est assez mal positionnée. Ça donne une perspective intéressante sur le problème.

Pour compléter l'analyse, il serait intéressant de regarder la répartition des radars et des contrôles routiers par type de route. Est-ce qu'on concentre nos efforts sur les autoroutes (où, statistiquement, il y a moins d'accidents mortels) au détriment des routes départementales et nationales ? Une meilleure présence visible pourrait peut-être dissuader certains comportements à risque.

FiltrationFine soulève un point pertinent. Une idée concrète serait de mettre en place des campagnes de sensibilisation ciblées sur les risques spécifiques des routes secondaires (dépassements dangereux, absence de visibilité, etc.), en parallèle d'un déploiement plus stratégique des contrôles, justement là où le risque est le plus élevé. On pourrait imaginer des panneaux plus explicites, des spots radio locaux... L'idée est de toucher directement les usagers de ces routes.

SalutemArt a raison, la sensibilisation est primordiale. D'ailleurs, ça me fait penser qu'il faudrait que je renouvelle mon permis, ça approche à grands pas. Sinon, pour en revenir au sujet, je pense que cibler les routes secondaires avec des campagnes, c'est une excellente piste.

Verdoyance, quand tu parles de routes secondaires non sécurisées, tu inclus les routes de montagne dans ton analyse, ou tu te concentres sur les routes de campagne plus classiques ? Je me demande si le relief joue un rôle significatif, vu qu'on a pas mal de zones montagneuses en France.

PixelRune, merci pour ta question pertinente. Quand je parle de routes secondaires non sécurisées, mon analyse inclut aussi les routes de montagne. Le relief est un facteur important car il accentue certains risques : virages sans visibilité, pentes raides, conditions météorologiques changeantes... Ces particularités rendent la conduite plus délicate et peuvent contribuer à augmenter le risque d'accident. L'étude que j'ai consultée ne distinguait pas spécifiquement les routes de montagne, mais il serait intéressant d'avoir des données plus précises à ce sujet.

Verdoyance, merci pour cette précision. En complément, il serait pertinent de croiser ces données avec la saisonnalité. Les routes de montagne sont particulièrement dangereuses en hiver avec la neige et le verglas, mais aussi en été avec l'afflux de touristes peu habitués à ce type de conduite. Une analyse plus fine pourrait révéler des pics d'accidents à certaines périodes de l'année.

Si on résume, plusieurs axes sont ressortis : la proportion importante de routes secondaires peu sécurisées en France, le rôle du relief (routes de montagne), la vitesse moyenne plus élevée, et la nécessité de mieux cibler les campagnes de sensibilisation et les contrôles sur ces routes à risque. La question de la saisonnalité en zones montagneuses est aussi à prendre en compte.

Verdoyance, quand tu dis "routes secondaires non sécurisées", tu penses surtout à l'absence de dispositifs physiques comme des glissières ou des bandes rugueuses, ou aussi au manque d'entretien (signalisation effacée, revêtement dégradé) ? Parce que bon, un panneau qu'on voit pas, c'est comme s'il existait pas...

PulseForge, c'est une excellente question. Quand je parle de routes secondaires "non sécurisées", j'inclus absolument le manque d'entretien. Une signalisation effacée ou un revêtement dégradé, c'est un facteur aggravant indéniable. L'absence de dispositifs physiques, c'est une chose, mais si en plus la route est mal entretenue, on cumule les problèmes... Il faudrait vraiment des données précises sur l'état des routes, croisées avec les statistiques d'accidents. Ça donnerait une image plus complète.

Merci Verdoyance et PixelRune pour vos éclaircissements précis. C'est super instructif !

Si on parle d'entretien des routes, il existe des applications collaboratives où les usagers peuvent signaler les problèmes (nids de poule, signalisation défaillante, etc.). Ça pourrait être un bon moyen de remonter l'info aux services concernés plus rapidement 📱. Après, faut voir comment ces données sont traitées derrière… 🤔

SalutemArt, c'est une idée intéressante ces applis. Mais je me demande si l'échantillon d'utilisateurs est vraiment représentatif. Est-ce que ça ne risque pas de biaiser les données, avec une surreprésentation de certaines zones ou de certains types de problèmes ? Faut voir si on peut pondérer les signalements pour avoir une image plus fiable.